Actualité au village :
Dégradation du réseau routier à Aït Abdelmoumène, suite au passage des conduites AEP
Les membres du comité du village d’Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N’Tleta, montent au créneau, pour dénoncer la dégradation des routes de la localité, occasionnée par les travaux de rénovation du réseau d’AEP en PEHD.
Un projet qui fut pourtant achevé il y a plus de deux ans et qui a coûté des milliards de centimes. Les représentants de ce grand village disent avoir déjà adressé plusieurs correspondances au service de l’hydraulique de Ouadhias, mais que leurs appels sont restés sans suite : « Nous avons déjà écrit aux responsables de l’APC et de l’hydraulique de Ouadhias. Nous leur avons demandé la remise en bon état du réseau routier, dégradé après les travaux de rénovation du réseau d’AEP. Après l’achèvement de ceux-ci, l’entreprise réalisatrice n’a pas mené sa mission convenablement et jusqu’au bout, laissant nos routes envahies de cratères, et autres crevasses », nous dira l’un d’entre eux. Notre interlocuteur signalera également une autre anomalie. Il s’agit de l’enfouissement du réseau d’AEP : « l’entreprise n’a pas respecté les normes requises. Les conduites sont carrément restées à l’air libre, par endroits ». Quant au château d’eau de Tizgui et celui d’Aït Graïche, ce membre du comité du village regrette et accuse l’entrepreneur des deux projets : « les travaux de ces deux châteaux d’eau ont été bâclés. Ils n’ont même pas de flotteurs et l’on enregistre déjà des fuites. Celui de Tizgui n’est même encore fonctionnel. Il est toujours vide, bien qu’il fût réceptionné depuis longtemps ». Par ailleurs, il est à rappeler qu’une réunion a eu lieu, la semaine dernière, entre les représentants du village et le premier responsable de la subdivision de l’hydraulique de Ouadhias. Des discussions ont été axées sur toutes ces lacunes et multiples anomalies signalées ici et là. Notre interlocuteur nous confiera néanmoins : « ce responsables de l’hydraulique nous a tout simplement déclaré qu’il ne pouvait plus rien faire, car le projet a été réceptionné ! ». Mais les représentants du village ne comptent pas baisser les bras. Ils ont décidé de saisir le premier responsable de l’hydraulique de Tizi-Ouzou dans les tout prochains jours : « Nous allons interpeller le directeur de l’hydraulique au niveau de la wilaya. Nous ne pouvons accepter ce laisser aller. Les travaux, qui ont coûté des milliards, ne peuvent demeurer inachevés. Et même ce qui a été fait fut bâclé. Deux ans après leur, soi-disant, achèvement, nous en subissons toujours les conséquences ».
A. G. (dépêchedeKabylie du 3 aout 2013)
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