Karaté: Salem Yeddou
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Salem Yeddou (en bas au centre) envisage pour certains de ses élèves une carrière brillante .
Parades, esquives et projections percutent ferme sur le dojo du club de karaté Shotokan. Mais Salem Yeddou, entraîneur, souhaiterait au vu des effectifs relativement réduits, balayer plus large.
« La motivation au travail va croissant », se félicite le professeur, « beaucoup de nos élèves passent leurs grades sans problème ». Un bon point, puisque Alcino Alves Pires, président de la ligue de karaté de Normandie, recherche de jeunes athlètes locaux pour les mener aux championnats nationaux. Optimiste, le maître envisage pour certains de ses meilleurs disciples un avenir professionnel prometteur.
Un travail d'esprit
Au-delà d'une portée exclusivement sportive, Salem Yeddou attribue à son art un ressort spirituel : « Le karaté est un sport de combat, c'est vrai, mais c'est aussi et surtout un travail mental ». En somme, il ne s'agit pas uniquement de frapper l'adversaire ; l'art martial demande au karatéka des capacités de gestion et de maîtrise considérables. L'enseignement constitue un réel parcours pédagogique inscrit dans la continuité, « un parcours à suivre tout au long de sa vie ».
Et dans un quartier comme la Grand-Mare, c'est important de savoir où l'on va « quand on se sent ignoré », assure M. Yeddou. « Les élèves n'étaient pas très stables au début, mais le fait qu'ils pratiquent un art martial, à la fois technique et psychique, leur permet de sortir de leur condition. » Ce changement de comportement chez les jeunes, c'est le carburant du maître pour poursuivre sa mission.
tiré du site : http://www.havre-presse.fr/index.php/cms/13/article/10702
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