Arrach_yudhnen
Les enfants et la santé
Le principe d’accès aux soins est consacré par la Constitution de 1997, laquelle stipule dans son article 54 que « tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé ».
Le droit à la santé est, en effet, un des droits fondamentaux de l’homme, consacré par toutes les conventions internationales et les lois nationales.
Quel est l’état de santé des enfants algériens ?
Le concept de soins n’est pas un concept statique, il doit être compris sous forme d’un rapport : offre de soins/demande de soins. Il existe une évolution des besoins en soins (séquelles de violence, maladies émergentes ou réémergentes, sociopathies…) qui élargit le concept de ce droit et impose une adaptation permanente de l’offre de soins.
En prenant comme référence le plus important des indicateurs de base retenus par l’UNICEF et qui est le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5 ans (TMM5), on constate qu’il était estimé à 255 pour 1000 enfants en 1960, il n’est plus que de 49 p. 1000 en 2001. Le gain de 206 points en 40 ans peut être considéré comme un grand motif de satisfaction. Cette satisfaction, devrait cependant, être nuancée pour deux raisons :
- les vaccinations permettent aujourd’hui de lutter efficacement contre la plupart des maladies de la petite enfance qui jadis étaient responsables de véritables hécatombes à cet âge. On parle même aujourd’hui de maladies évitables car on peut les prévenir. C’est le cas notamment de la diphtérie, de la coqueluche, du tétanos, de la poliomyélite, de la rougeole et de la tuberculose dans une moindre mesure, maladies qui ont pratiquement disparu de certains pays développés ou non (exemple : Cuba, Sri Lanka, pays du Golfe…).
- D’autres pays ayant un score presque similaire de celui de l’Algérie de 1960, ont fait mieux en 2001, c’est le cas notamment : de l’Arabie Saoudite 250/28, des Emirats Arabes Unis : 223/9, de la Libye : 270/19, d’Oman : 280/13, de la Syrie : 201/28 et de la Tunisie : 254/27.
L’examen d’un autre indicateur : le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’un an (TMM1) est encore plus instructif. Au cours de la première année de la vie, le poids des maladies évitables est moins lourd, la mortalité est, durant cette période de la vie, essentiellement liée à la mortalité du nouveau-né (entre la naissance et la fin du premier mois de la vie) et du petit nourrisson. Ce sont moins des vaccinations bien organisées qui peuvent diminuer ce score qu’un système de soins efficient orientés notamment vers le suivi des grossesses, l’accouchement médicalisé, la lutte contre la diarrhée et les infections respiratoires. En Algérie, ce TMM1 était de 152 pour 1000 en 1960, il a chuté à 35 p.1000 en 2001. Comparé au TMM5, on s’aperçoit que l’essentiel de la mortalité a lieu, aujourd’hui, durant cette période de la vie : 17,5 p. 1000 pour les nouveau-nés âgés de 0 à 6 jours et 25,2 p.1000 pour les 0-28 jours. A ces chiffres déjà élevés, il faut ajouter le nombre d’enfants mort-nés : 14 891 en 2000, 14 420 en 1999 et 14 616 en 1998.
La conclusion qui se dégage de ces données, est que la prise en charge du nouveau-né et du petit nourrisson reste insuffisante dans notre pays. La comparaison avec d’autres pays à score de départ similaire conforte cette conclusion : Arabie Saoudite : 170/23, Emirats Arabes Unis : 149/8, Libye : 159/16, Oman : 164/12, Syrie : 136/23 et Tunisie : 170/21.
Document FOREM
Le principe d’accès aux soins est consacré par la Constitution de 1997, laquelle stipule dans son article 54 que « tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé ».
Le droit à la santé est, en effet, un des droits fondamentaux de l’homme, consacré par toutes les conventions internationales et les lois nationales.
Quel est l’état de santé des enfants algériens ?
Le concept de soins n’est pas un concept statique, il doit être compris sous forme d’un rapport : offre de soins/demande de soins. Il existe une évolution des besoins en soins (séquelles de violence, maladies émergentes ou réémergentes, sociopathies…) qui élargit le concept de ce droit et impose une adaptation permanente de l’offre de soins.
En prenant comme référence le plus important des indicateurs de base retenus par l’UNICEF et qui est le taux de mortalité des enfants âgés de moins de 5 ans (TMM5), on constate qu’il était estimé à 255 pour 1000 enfants en 1960, il n’est plus que de 49 p. 1000 en 2001. Le gain de 206 points en 40 ans peut être considéré comme un grand motif de satisfaction. Cette satisfaction, devrait cependant, être nuancée pour deux raisons :
- les vaccinations permettent aujourd’hui de lutter efficacement contre la plupart des maladies de la petite enfance qui jadis étaient responsables de véritables hécatombes à cet âge. On parle même aujourd’hui de maladies évitables car on peut les prévenir. C’est le cas notamment de la diphtérie, de la coqueluche, du tétanos, de la poliomyélite, de la rougeole et de la tuberculose dans une moindre mesure, maladies qui ont pratiquement disparu de certains pays développés ou non (exemple : Cuba, Sri Lanka, pays du Golfe…).
- D’autres pays ayant un score presque similaire de celui de l’Algérie de 1960, ont fait mieux en 2001, c’est le cas notamment : de l’Arabie Saoudite 250/28, des Emirats Arabes Unis : 223/9, de la Libye : 270/19, d’Oman : 280/13, de la Syrie : 201/28 et de la Tunisie : 254/27.
L’examen d’un autre indicateur : le taux de mortalité des enfants âgés de moins d’un an (TMM1) est encore plus instructif. Au cours de la première année de la vie, le poids des maladies évitables est moins lourd, la mortalité est, durant cette période de la vie, essentiellement liée à la mortalité du nouveau-né (entre la naissance et la fin du premier mois de la vie) et du petit nourrisson. Ce sont moins des vaccinations bien organisées qui peuvent diminuer ce score qu’un système de soins efficient orientés notamment vers le suivi des grossesses, l’accouchement médicalisé, la lutte contre la diarrhée et les infections respiratoires. En Algérie, ce TMM1 était de 152 pour 1000 en 1960, il a chuté à 35 p.1000 en 2001. Comparé au TMM5, on s’aperçoit que l’essentiel de la mortalité a lieu, aujourd’hui, durant cette période de la vie : 17,5 p. 1000 pour les nouveau-nés âgés de 0 à 6 jours et 25,2 p.1000 pour les 0-28 jours. A ces chiffres déjà élevés, il faut ajouter le nombre d’enfants mort-nés : 14 891 en 2000, 14 420 en 1999 et 14 616 en 1998.
La conclusion qui se dégage de ces données, est que la prise en charge du nouveau-né et du petit nourrisson reste insuffisante dans notre pays. La comparaison avec d’autres pays à score de départ similaire conforte cette conclusion : Arabie Saoudite : 170/23, Emirats Arabes Unis : 149/8, Libye : 159/16, Oman : 164/12, Syrie : 136/23 et Tunisie : 170/21.
Document FOREM
Miloud ammarkhodja
-
Histoire
Écritures / thÉÂtre
actualitÉ
VidÉos
Chanteurs , musiciens
SPORTS
Coutume et tradition
divertissement
Liens & autres